Les Entreprises du Tarn et Garonne en Mouvement

Premier président de l’association, Serge met en lumière le sens du collectif comme valeur fondatrice de l’association.

"Individuellement, on n’avait rien à y gagner, le seul gain était collectif. Le but c’était de se faire connaître, de communiquer que, dans le département il y avait des industriels de l’emballage, des industriels de l’agro-alimentaire, des industriels de la méca… et que le Tarn-et-Garonne n’avait rien à envier aux départements voisins en termes de dynamisme : à l’époque, ça ne se savait pas. L’idée c’était de créer une sorte de ‘’label’’ ETGM, à apposer sur les supports de communication des entreprises membres, pour que, quand tu recevais un client parisien ou étranger, quand tu lui expliques pourquoi tu as ce totem ETGM sur la table, c’était là ton petit retour sur investissement. » Avant de rajouter : « on n’avait rien à y gagner individuellement, le collectif avait à y gagner. » « J’ai l’impression que, d’un œil extérieur maintenant, l’essentiel semble avoir perduré. »

Troisième président de l'association, Pierre insiste sur les motivations premières des membres fondateurs « motivés par le constat que le Tarn-et-Garonne avait une image agricole, à travers l'arboriculture et la pomiculture, et perçue comme ville dortoir de Toulouse ». Le département n'avait, à ce moment-là, pas d'image « industrielle » productrice de valeur ajoutée. On s'est donc posé la question : Comment valoriser l’activité du département de ce point de vue et communiquer sur le fait que " OUI, il se passe en Tarn-et-Garonne autre chose que de l’agri, OUI, il y a des industriels et ça doit se savoir ! Et, par ricochet, espérer que d'autres industriels souhaitant s’installer en Occitanie pensent également au Tarn-et-Garonne et pas seulement à la Haute-Garonne». ETGM « c'était aussi un moyen de partager de façon professionnelle les préoccupations et les expériences du chef d'entreprise qui est bien souvent seul dans toutes ses décisions ».

Cinquième présidente d’ETGM, Agnès insiste sur l’enrichissement mutuel des membres. « Au démarrage, on a tous appelé en priorité les personnes que l’on connaissait déjà, ce qui a fait qu’ETGM s’est construit autour d’un noyau de ‘’copains’’. Et progressivement le club a évolué, en s’ouvrant à d’autres entreprises qu’on ne connaissait pas forcément et en renouvelant les membres, ce qui a permis d’appréhender différemment nos métiers et de se connaître sous un autre angle. Cela a contribué à identifier des synergies entre nos activités et de mutualiser des retours d’expérience de personnes nouvelles. On fait tous parti de la grande famille de l’industrie, on est confronté à des problématiques similaires. En échangeant, en visitant des entreprises, en assistant à des interventions, on trouve des solutions et des pistes d’amélioration pour nos entreprises. Chaque membre apporte quelque chose, et tout le monde en retire quelque chose. Je trouve qu’on a réussi à garder l’esprit des débuts : on a su garder une ambiance saine et ‘’simple’’. Ce n’est pas un club pour se montrer, c’est un club pour agir. »